Guillaume Sentou

« La culture est sérieuse, oui, mais elle est surtout fun »

Après le duo Garnier et Sentou, Guillaume Sentou mène désormais une carrière en solo et enchaîne les succès au théâtre. Son talent se voit même récompensé d’un Molière de la Révélation masculine pour son interprétation d’Edmond dans la pièce éponyme d’Alexis Michalik. Pour nous, il partage sa vision du théâtre, revient, entre autres, sur ses références comiques d'hier qui font de lui aujourd'hui, un artiste vif, et nous parle de sa nouvelle série humoristique courte OFF la série OFF, sur les coulisses du cinéma.

« C’est un endroit où une nature survoltée comme la mienne peut exister... »

En quoi le théâtre est-il essentiel aujourd’hui ?

Le théâtre nous guérit de beaucoup de maux. J’ai hâte de le voir revenir, ce sera un vrai signe de guérison du monde. Il est une expérience collective extraordinaire, tant du côté des artistes que du côté du public. Un instant T magique où une masse d’inconnus ne font qu’un, le temps d’une représentation. C’est un moment intime de masse.

Mais à mon sens, le théâtre n’est pas plus essentiel aujourd’hui qu’il ne l’était hier. Il nous manque cruellement du fait de la crise sanitaire c’est évident mais il reviendra. Il revient toujours. Il a survécu au temps, aux guerres, aux progrès technologiques (cinéma, télévision, internet), il survivra au COVID.

Comment voyez-vous le théâtre demain ?

Festif ! J’imagine que tous ceux qui aiment le théâtre vont se ruer dans les salles avec l’énergie d’enfants qui ont été trop longtemps punis. Ça va être très beau d’entendre à nouveau des applaudissements.

Concrètement pour les troupes et les salles, ça va être un gros embouteillage et les créations vont mettre du temps à se faire. J’ai peur aussi pour les jeunes compagnies qui ne se relèveront peut-être pas de cette crise.

Je garantis qu’aucun artiste au monde n’a jamais créé une œuvre pour ennuyer les gens.

Votre définition de la culture ?

"Un lien entre les humains". La culture doit être un plaisir que l’on souhaite partager. C’est un enrichissement "gratuit", le plus beau des trésors. Malheureusement, il est souvent employé par une "élite" qui alourdit le sens du mot. De fait, beaucoup de gens lui tournent le dos pensant que ce n’est pas pour eux. La culture est sérieuse, oui, mais elle est surtout fun. On peut ne pas être sensible à tout mais je garantis qu’aucun artiste au monde n’a jamais créé une œuvre pour ennuyer les gens.

Vos batailles pour la culture ?

Pour la culture, je suis simplement à la disposition du prochain projet à qui je pourrais être utile. Je me considère plus comme un soldat toujours prêt à partir au combat. En tant qu’acteur, je monte au front mais je ne pense pas être un meneur de combat. Si le monde devient trop sérieux, j’aurais alors une cause à défendre.

Qu'est-ce qui vous a fait aimer / choisir le théâtre ?

Les pièces que je voyais à la télé ou au théâtre. Mais c’est surtout la sensation d’avoir trouvé ma place. C’est un endroit où une nature survoltée comme la mienne peut exister. Sur scène, c’est autorisé alors que dans la vie, je dois souvent mettre un voile et une sourdine.

J’adore les personnages à qui il arrive plein de problèmes […] C’est pour moi la force des grands personnages comiques.

Une rencontre artistique décisive ?

Ce n’est pas une rencontre personnelle. Mais le premier artiste à m’avoir bouleversé et aidé à beaucoup de niveaux est Louis De Funès. Et plus j’apprenais à connaître son travail, plus il m'inspirait. Maintenant une rencontre de la vraie vie, je dirais mon professeur d’art dramatique Dominique Viriot. Il a concrètement changé ma (perception de la) vie.

Un personnage fétiche ?

J’adore les personnages à qui il arrive plein de problèmes. Plus il avance, plus il crée de problèmes. C’est pour moi la force des grands personnages comiques (à commencer par Chaplin). Le mec est un poissard et devrait s’arrêter pour limiter les dégâts mais il continue envers et contre tout. Il génère un chaos inimaginable dont il devient la première victime. C’est irrésistible !

© OFF la série OFF
© OFF la série OFF

« On rira en voyant la série car elle est humaine... »

Quel a été le déclencheur de OFF la série OFF ?

D’abord c’était le désir de créer un projet à moi. Je porte de nombreuses casquettes sur cette série, j’ai donc le contrôle sur une grande majorité d’éléments. J’adore collaborer mais ici, je voulais être maître à bord. Il fallait que ce soit simple à réaliser, à financer et à regarder. Je voulais que le projet existe tout simplement, sans devoir me justifier auprès de qui que ce soit. C’est souvent trop long et fastidieux de monter un projet. Et en humour, plus on se passe d’explication, mieux on se porte.

On a tous en tête des images de making-of de certains films où les acteurs acceptent de se faire maltraiter pour le bien du film […] J’y ai vu une grande source d’inspiration comique.

Pourquoi avoir choisi de montrer l’envers du décor d’un tournage au public sous un format court et humoristique ? 

L’acteur est une victime consentie parfaite. On a tous en tête des images de making of de certains films où les acteurs acceptent de se faire maltraiter pour le bien du film. Où sont les limites ? (harcèlement, humiliation, baffe réaliste, sexe réaliste, transformations physiques etc.). C’est bien sûr incroyable de voir l’œuvre finie, mais franchement… c’est un peu débile de faire ça non ? J’y ai vu une grande source d’inspiration comique.

Chaque série a son propre langage, ses propres codes instaurés par le(s) réalisateur(s), quels sont ceux de OFF la série OFF ? Et à qui s'adresse-t-elle ?

Les "règles" de OFF la série OFF sont simples. Il n’y a qu’un plan et qu’un seul acteur à l’image (toujours le même, moi). Il n’interagit qu’avec des voix off (toujours les mêmes). Elles ne sont pas toutes présentes à chaque épisode mais je tiens à ce que les repères du OFF soient solides.

Entre les natures des voix OFF et ma "tronche", je m’adresse à tous ceux qui, comme moi, regardent encore des dessins animés à 40 ans passés.

Je crois qu’ils sortent tous d’un cartoon. C’est Tex Avery, c’est Le Muppet Show […] Je voulais créer un univers OFF très fort et très délirant.

Quelles sont les thématiques abordées ?

Chaque situation amène d’elle-même une thématique. Certaines sont simples et d’autres plus "engagées". L’épisode de La Nuit de Noces traite de la façon dont on traite les actrices dans certaines scènes de lit, ça touche au féminisme en général. Un autre épisode traite du racisme. L’acteur doit jouer un esclavagiste devant un acteur noir et n’assume pas du tout la vérité de son personnage. Je n’ai pas de limite mais pas d’engagement non plus.

Comment décririez-vous les personnages et voix off qui jalonnent les épisodes ?

Je crois qu’ils sortent tous d’un cartoon. C’est Tex Avery, c’est Le Muppet Show. La voix de l’assistant réalisateur qu’on entend crier est une (mauvaise) imitation de Kermit la grenouille. Je voulais créer un univers OFF très fort et très délirant. Il n’empêche qu’ils ont tous leur corporalité et leur vérité propre. Pour moi, ils existent, sinon rien ne fonctionne.

Quelle place occupe le vécu en tant qu’acteur dans l’écriture scénaristique ?

Les choses qui arrivent vraiment sur les plateaux peuvent être limitées à un public averti. Ici, je me base sur des références universelles. Même si on n’y connaît rien au cinéma, on rira en voyant la série car elle est humaine. C’est plus mon imagination de spectateur qui s’exprime que mon vécu d’acteur (heureusement d’ailleurs).

Peut-on imaginer que ce programme court soit une étape intermédiaire, transitoire vers le plateau, le seul en scène ?

Cela fait un moment que le seul en scène me trotte dans la tête. Mais je pense que le concept des voix OFF est risqué au théâtre car le public change tous les soirs et "impose » un nouveau rythme au spectacle. Je ne dis pas "non", je dis "pas impossible".

Une confidence ?

Si je laisse passer 4 jours sans faire du sport (footing, danse, exercices), je broie du noir.

Un acte de résistance ?

Rire tous les jours quoi qu’il se passe.

Un signe particulier ?

Très/trop gentil.

Un message personnel ?

C’est fou ce que je vous aime, vous que je ne connais pas.

Un talent à suivre ?

Le vôtre en priorité. Ensuite, je me dois de parler (pour ne citer qu’elle) d’Alexiane Torres. Brillante comédienne complètement déjantée issue du cours Florent et du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. (Ma liste est plus longue mais on n’a pas le temps).

Ce que vous n’aimeriez pas que l’on dise de vous ?

"Bon bah… il aura essayé.".

« Avec... »

...Forrest Gump de Robert Zemeckis, j’ai eu envie de courir. 

...Les Chatouilles d'Andréa Bescond et Éric Métayer, j’ai compris que l’Art pouvait concrètement changer le monde.

...Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, j’ai appris comment on devrait parler d’amour.

...La leçon de piano de Michael Nyman (compositeur), j’ai décidé d’apprendre le piano.

...Le Kid de Charlie Chaplin, j’ai rencontré le comique que je voulais atteindre : hilarant et bouleversant.

...Master of Puppets de Metallica, j’ai commis beaucoup d’erreurs en essayant de la jouer à la guitare.

...Les Princes du sang de Gilbert Schlogel, j’ai goûté au désir d’adaptation.

« Mon message au public... »

Qu’est-ce que tu me manques !

Publié le
02
.
02
.
2021
Par Jérôme Réveillère

Après le duo Garnier et Sentou, Guillaume Sentou mène désormais une carrière en solo et enchaîne les succès au théâtre. Son talent se voit même récompensé d’un Molière de la Révélation masculine pour son interprétation d’Edmond dans la pièce éponyme d’Alexis Michalik. Pour nous, il partage sa vision du théâtre, revient, entre autres, sur ses références comiques d'hier qui font de lui aujourd'hui, un artiste vif, et nous parle de sa nouvelle série humoristique courte OFF la série OFF, sur les coulisses du cinéma.

Photo © Lou Sarda

« C’est un endroit où une nature survoltée comme la mienne peut exister... »

En quoi le théâtre est-il essentiel aujourd’hui ?

Le théâtre nous guérit de beaucoup de maux. J’ai hâte de le voir revenir, ce sera un vrai signe de guérison du monde. Il est une expérience collective extraordinaire, tant du côté des artistes que du côté du public. Un instant T magique où une masse d’inconnus ne font qu’un, le temps d’une représentation. C’est un moment intime de masse.

Mais à mon sens, le théâtre n’est pas plus essentiel aujourd’hui qu’il ne l’était hier. Il nous manque cruellement du fait de la crise sanitaire c’est évident mais il reviendra. Il revient toujours. Il a survécu au temps, aux guerres, aux progrès technologiques (cinéma, télévision, internet), il survivra au COVID.

Comment voyez-vous le théâtre demain ?

Festif ! J’imagine que tous ceux qui aiment le théâtre vont se ruer dans les salles avec l’énergie d’enfants qui ont été trop longtemps punis. Ça va être très beau d’entendre à nouveau des applaudissements.

Concrètement pour les troupes et les salles, ça va être un gros embouteillage et les créations vont mettre du temps à se faire. J’ai peur aussi pour les jeunes compagnies qui ne se relèveront peut-être pas de cette crise.

Je garantis qu’aucun artiste au monde n’a jamais créé une œuvre pour ennuyer les gens.

Votre définition de la culture ?

"Un lien entre les humains". La culture doit être un plaisir que l’on souhaite partager. C’est un enrichissement "gratuit", le plus beau des trésors. Malheureusement, il est souvent employé par une "élite" qui alourdit le sens du mot. De fait, beaucoup de gens lui tournent le dos pensant que ce n’est pas pour eux. La culture est sérieuse, oui, mais elle est surtout fun. On peut ne pas être sensible à tout mais je garantis qu’aucun artiste au monde n’a jamais créé une œuvre pour ennuyer les gens.

Vos batailles pour la culture ?

Pour la culture, je suis simplement à la disposition du prochain projet à qui je pourrais être utile. Je me considère plus comme un soldat toujours prêt à partir au combat. En tant qu’acteur, je monte au front mais je ne pense pas être un meneur de combat. Si le monde devient trop sérieux, j’aurais alors une cause à défendre.

Qu'est-ce qui vous a fait aimer / choisir le théâtre ?

Les pièces que je voyais à la télé ou au théâtre. Mais c’est surtout la sensation d’avoir trouvé ma place. C’est un endroit où une nature survoltée comme la mienne peut exister. Sur scène, c’est autorisé alors que dans la vie, je dois souvent mettre un voile et une sourdine.

J’adore les personnages à qui il arrive plein de problèmes […] C’est pour moi la force des grands personnages comiques.

Une rencontre artistique décisive ?

Ce n’est pas une rencontre personnelle. Mais le premier artiste à m’avoir bouleversé et aidé à beaucoup de niveaux est Louis De Funès. Et plus j’apprenais à connaître son travail, plus il m'inspirait. Maintenant une rencontre de la vraie vie, je dirais mon professeur d’art dramatique Dominique Viriot. Il a concrètement changé ma (perception de la) vie.

Un personnage fétiche ?

J’adore les personnages à qui il arrive plein de problèmes. Plus il avance, plus il crée de problèmes. C’est pour moi la force des grands personnages comiques (à commencer par Chaplin). Le mec est un poissard et devrait s’arrêter pour limiter les dégâts mais il continue envers et contre tout. Il génère un chaos inimaginable dont il devient la première victime. C’est irrésistible !

© OFF la série OFF
© OFF la série OFF

« On rira en voyant la série car elle est humaine... »

Quel a été le déclencheur de OFF la série OFF ?

D’abord c’était le désir de créer un projet à moi. Je porte de nombreuses casquettes sur cette série, j’ai donc le contrôle sur une grande majorité d’éléments. J’adore collaborer mais ici, je voulais être maître à bord. Il fallait que ce soit simple à réaliser, à financer et à regarder. Je voulais que le projet existe tout simplement, sans devoir me justifier auprès de qui que ce soit. C’est souvent trop long et fastidieux de monter un projet. Et en humour, plus on se passe d’explication, mieux on se porte.

On a tous en tête des images de making-of de certains films où les acteurs acceptent de se faire maltraiter pour le bien du film […] J’y ai vu une grande source d’inspiration comique.

Pourquoi avoir choisi de montrer l’envers du décor d’un tournage au public sous un format court et humoristique ? 

L’acteur est une victime consentie parfaite. On a tous en tête des images de making of de certains films où les acteurs acceptent de se faire maltraiter pour le bien du film. Où sont les limites ? (harcèlement, humiliation, baffe réaliste, sexe réaliste, transformations physiques etc.). C’est bien sûr incroyable de voir l’œuvre finie, mais franchement… c’est un peu débile de faire ça non ? J’y ai vu une grande source d’inspiration comique.

Chaque série a son propre langage, ses propres codes instaurés par le(s) réalisateur(s), quels sont ceux de OFF la série OFF ? Et à qui s'adresse-t-elle ?

Les "règles" de OFF la série OFF sont simples. Il n’y a qu’un plan et qu’un seul acteur à l’image (toujours le même, moi). Il n’interagit qu’avec des voix off (toujours les mêmes). Elles ne sont pas toutes présentes à chaque épisode mais je tiens à ce que les repères du OFF soient solides.

Entre les natures des voix OFF et ma "tronche", je m’adresse à tous ceux qui, comme moi, regardent encore des dessins animés à 40 ans passés.

Je crois qu’ils sortent tous d’un cartoon. C’est Tex Avery, c’est Le Muppet Show […] Je voulais créer un univers OFF très fort et très délirant.

Quelles sont les thématiques abordées ?

Chaque situation amène d’elle-même une thématique. Certaines sont simples et d’autres plus "engagées". L’épisode de La Nuit de Noces traite de la façon dont on traite les actrices dans certaines scènes de lit, ça touche au féminisme en général. Un autre épisode traite du racisme. L’acteur doit jouer un esclavagiste devant un acteur noir et n’assume pas du tout la vérité de son personnage. Je n’ai pas de limite mais pas d’engagement non plus.

Comment décririez-vous les personnages et voix off qui jalonnent les épisodes ?

Je crois qu’ils sortent tous d’un cartoon. C’est Tex Avery, c’est Le Muppet Show. La voix de l’assistant réalisateur qu’on entend crier est une (mauvaise) imitation de Kermit la grenouille. Je voulais créer un univers OFF très fort et très délirant. Il n’empêche qu’ils ont tous leur corporalité et leur vérité propre. Pour moi, ils existent, sinon rien ne fonctionne.

Quelle place occupe le vécu en tant qu’acteur dans l’écriture scénaristique ?

Les choses qui arrivent vraiment sur les plateaux peuvent être limitées à un public averti. Ici, je me base sur des références universelles. Même si on n’y connaît rien au cinéma, on rira en voyant la série car elle est humaine. C’est plus mon imagination de spectateur qui s’exprime que mon vécu d’acteur (heureusement d’ailleurs).

Peut-on imaginer que ce programme court soit une étape intermédiaire, transitoire vers le plateau, le seul en scène ?

Cela fait un moment que le seul en scène me trotte dans la tête. Mais je pense que le concept des voix OFF est risqué au théâtre car le public change tous les soirs et "impose » un nouveau rythme au spectacle. Je ne dis pas "non", je dis "pas impossible".

Une confidence ?

Si je laisse passer 4 jours sans faire du sport (footing, danse, exercices), je broie du noir.

Un acte de résistance ?

Rire tous les jours quoi qu’il se passe.

Un signe particulier ?

Très/trop gentil.

Un message personnel ?

C’est fou ce que je vous aime, vous que je ne connais pas.

Un talent à suivre ?

Le vôtre en priorité. Ensuite, je me dois de parler (pour ne citer qu’elle) d’Alexiane Torres. Brillante comédienne complètement déjantée issue du cours Florent et du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. (Ma liste est plus longue mais on n’a pas le temps).

Ce que vous n’aimeriez pas que l’on dise de vous ?

"Bon bah… il aura essayé.".

« Avec... »

...Forrest Gump de Robert Zemeckis, j’ai eu envie de courir. 

...Les Chatouilles d'Andréa Bescond et Éric Métayer, j’ai compris que l’Art pouvait concrètement changer le monde.

...Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, j’ai appris comment on devrait parler d’amour.

...La leçon de piano de Michael Nyman (compositeur), j’ai décidé d’apprendre le piano.

...Le Kid de Charlie Chaplin, j’ai rencontré le comique que je voulais atteindre : hilarant et bouleversant.

...Master of Puppets de Metallica, j’ai commis beaucoup d’erreurs en essayant de la jouer à la guitare.

...Les Princes du sang de Gilbert Schlogel, j’ai goûté au désir d’adaptation.

« Mon message au public... »

Qu’est-ce que tu me manques !